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Mis le 02/12/2007.

L'état de votre Capsule malade !

L'état de votre Capsule malade !

mardi 16 septembre 2008

La CAPSULITE RETRACTILE, c'est quoi ?

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• Apparentée à l'algodystrophie et réalise une rétraction de la capsule articulaire enraidissant progressivement l'épaule.

• Étiologie:

La capsulite rétractile peut survenir dans un contexte évocateur: infarctus du myocarde, cancer du poumon, hémiplégie, traumatisme de l'épaule, prise de barbituriques ou d'isoniazide.. .

Formes primitives pour lesquelles aucun facteur déclenchant n'est retrouvé, en dehors dans certains cas d'une altération de la coiffe des rotateurs, demeurent les plus fréquentes.

• Symptomatologie:

La capsulite rétractile évolue classiquement en 3 phases:

- la phase initiale très algique. Le malade voit s'installer en quelques jours une douleur d'épaule d'intensité variable mais souvent pénible: sensations de brûlures, de broiement, douleur d'allure inflammatoire avec recrudescence nocturne... Toute tentative de mobilisation apparaît en général douloureuse. L'épaule peut être exceptionnellement le siège de manifestations vasomotrices évocatrices: augmentation de chaleur locale, œdème cyanique, sudation anormale... Évoluant sur 2 ou 3 mois, la douleur tend à s'amender tandis que l'épaule e progressivement;

- La deuxième phase est caractérisée par la raideur articulaire. Elle réalise la classique épaule gelée: il s'agit d'une épaule peu ou pas douloureuse mais enraidie voire bloquée. L'enraidissement porte à la fois sur les mouvements passifs et actifs. Le retentissement fonctionnel est en règle générale sévère;

- la phase tertiaire ou phase de récupération dure plusieurs mois; l'évolution peut se faire vers la récupération totale des amplitudes articulaires.

• Certains aspects cliniques méritent d'être individualisés :

- lorsque l'atteinte de l'épaule s'associe à une algodystrophie de la main réalisant le classique syndrome épaule-main;
- lorsque la phase algique initiale, parfois discrète, manque; l'épaule est d'emblée enraidie. Cette épaule gelée souvent primitive semble se distinguer de l'algodystrophie.

• Diagnostic :

Le diagnostic repose sur :

• l'examen clinique surtout intéressant au stade de raideur articulaire. Il retrouve une limitation nette, voire une impossibilité, des mouvements actifs et passifs intéressant surtout l'élévation antérieure et la rotation externe
• l'absence de syndrome inflammatoire biologique;
• les données de l'imagerie médicale :
- Durant la phase douloureuse algodystrophique :
Les radiographies standards, normales au début, objectivent par la suite une déminéralisation de l'extrémité supérieure de l'humérus et de la glène
Cette ostéoporose apparaît variable: parfois discrète et difficile à mettre en évidence (clichés comparatifs), elle peut être majeure et donner aux pièces squelettiques un aspect fantomatique; en règle hétérogène, mouchetée, elle peut être homogène et plus ou moins marquée.

- Au stade infraradiologique, la scintigraphie est de grande valeur diagnostique révélant une hyperfixation de l'épaule intéressant parfois la main et plus rarement le coude ou l'épaule controlatérale.
IRM ?
- au stade de rétraction capsulaire :
. les radiographies et la scintigraphie peuvent s'être normalisées,
. l'arthrographie opaque est ici l'examen de référence permettant d'affirmer la rétraction capsulaire: après opacification, la cavité articulaire apparaît de petite dimension avec disparition du recessus coracoïdien; mais surtout elle se laisse mal distendre et le volume injecté est en règle inférieur à 6 ml.

Classiquement l'algodystrophie est une affection d'excellent pronostic avec guérison habituelle en quelques mois, voire quelques années.
Cependant et surtout en cas de rétraction capsulaire primitive, il peut persister un certain degré de raideur articulaire.

• Traitement :

En phase algique: les antalgiques et les A. I. N. S. sont le plus souvent inefficaces. Le traitement repose sur l'administration de calcitonine (de bêta-bloqueurs, de griséofuline... d'efficacité inconstante). Des infiltrations cortisoniques peuvent être proposées. Il faut surtout rassurer le patient et s'abstenir de toute thérapeutique agressive y compris et surtout de toute kinésithérapie mobilisant violemment l'épaule.
En phase de rétraction capsulaire: 'e une rééducation fonctionnelle visant à l'expansion de la cavité articulaire (méthode de Kabat, automobilisation). Dans certains cas exceptionnels, une mobilisation sous anesthésie générale peut être proposée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quand je regarde ces images, j'ai mal rien à qu'à les regarder. Est-ce vrai que cette maladie vient du fait que l'on soit angoissé ? Je "monte" tout le temps les épaules et mon toubib parle de 'boursite'. On me fait des ultra-sons une fois par semaine, ça me semble ne rien faire du tout. Je continue à travailler (secrétariat) et je mets de la glace, me repose autant que possible en dehors de mon travail.
Ce site est vraiment très intéressant. Merci de l'avoir fait.